Mot de la Présidente

Bienvenue au sein de la FNAPEC

L’année 2021 a marqué un tournant dans notre histoire collective, et restera dans toutes les mémoires comme l’année où l’insécurité, l’incertitude et l’instabilité du monde se sont invités de force dans notre quotidien. Encore plus dans celui de tous les enfants et jeunes adultes amateurs de musique, de danse et de théâtre qui se sont subitement retrouvés privés de la pratique de leur art, frustrés de l’absence de ce lien social qu’ils ont tissé depuis de nombreuses années avec leurs classes, leurs orchestres ou ensembles, avec leurs professeurs et camarades et sans aucune visibilité ni certitude sur leur proche avenir.

Cependant, entre confinements, mesures de distanciation sociale, consignes gouvernementales et décrets successifs donnant les directives aux conservatoires, le bureau de la FNAPEC a fait vivre notre fédération et a maintenu la plupart de nos activités.

Nous transformer, nous adapter et persévérer ont été notre quotidien. Le téléphone est devenu un outil essentiel pour pallier l’éloignement pour l’ensemble de nos adhérents et des associations de

parents des conservatoires et écoles de musique de l’ensemble du territoire français adhérentes et non adhérentes. Répondre à toutes les demandes d’information et d’appui, apporter réassurance et éclairages dans ce grand moment d’incertitude, une de nos fiertés a été de se mettre à la disposition de toutes les associations de parents d’élèves de conservatoire adhérentes et non adhérentes.

Cette période difficile a été l’occasion de défendre la position de la FNAPEC peu encline à signer pétition sur pétition et de convaincre nos adhérents de comprendre les positions des collectivités locales partisanes du risque zéro.

Nous savons que quand des temps troublés s’approchent à l’horizon, la pratique d’une activité artistique est d’autant plus salvatrice pour nos enfants. Si adhérents ou non, nous étions capables de nous donner la main, pour former une grande chaine de solidarité, l’enseignement musical tout comme l’enseignement de la danse et de l’art dramatique aurait un fervent défenseur, et serait peut-être moins à la merci des idées nouvelles de nos dirigeants qui évaluent davantage le coût des études musicales que les bienfaits pour la jeunesse.

Alors persévérons tous ensemble à défendre la pratique de la musique, de la danse et de l’art dramatique à tous les niveaux, des plus petites villes et écoles de musique aux plus grands conservatoires. Je voudrais finir ces quelques mots par une citation de Beethoven qui disait « Mon domaine c’est l’art, quand le vent se lève, mon âme tourbillonne».

Martine MABBOUX  octobre 2023